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Abstract
This article aims to evaluate the net contribution of immigration to the public finances of France between the late 1970s and the early 2010s. We developed an accounting method that disaggregates the primary deficit into the specific contributions of immigrant population and native population. We show that the net contribution of immigrants is generally negative over a relatively long period, but remains at an extremely low level (± 0.5% of the french GDP, reduced to ± 0.2%, with the exception of 2011). The relatively negligible effect of immigrants on the public accounts is explained by a favourable demographic structure offsetting their lower net individual contribution. However, the 2008 financial crisis has significantly degraded the economic condition of immigrants. The net per capita contribution of EU immigrants has significantly declined since 2000 and is now similar to values from third country immigrants.
Citation
Text
Chojnicki, Xavier, Ragot, Lionel and Sokhna, Ndeye-Penda, (2022), L’impact budgétaire de trente ans d’immigration en France : une approche comptable, Revue Economique, Vol.73(4), pp.529-583.
BibTex
@ARTICLE{RePEc:cii:cepill:2018-394,
title = {L’impact sur les finances publiques de 30 ans d’immigration en France},
author = {Chojnicki, Xavier and Ragot, Lionel and Sokhna, Ndeye-Penda},
year = {2022},
journal = {Revue \'economique},
volume = {73},
number = {4},
pages = {529-583},
abstract = {Cet article évalue la contribution nette de l’immigration aux finances publiques en France entre la fin des années 1970 et le début des années 2000. Nous développons une méthode comptable qui désagrège le déficit public primaire entre la contribution propre à la population des immigrés et celle des natifs. Nous montrons que la contribution nette des immigrés est globalement négative sur l’ensemble de la période, mais qu’elle demeure relativement faible (entre + 0,05 % et – 0,5 % du PIB). Malgré cette contribution négative, à aucun moment le déficit primaire ne peut être imputé à la population immigrée. Durant ces trente années, l’immigration n’a jamais déterminé l’ampleur et l’évolution du solde budgétaire primaire. Cet effet relativement négligeable sur les finances publiques est expliqué par une structure démographique favorable, qui compense leur moindre contribution nette individuelle. Cependant, la crise financière de 2008 a significativement dégradé la condition économique des immigrés. La contribution nette par tête des immigrés européens a diminué de manière importante, pour devenir similaire à celle des immigrés en provenance des pays tiers en fin de période.},
keywords = {Migration internationale;Finances publiques; Protection sociale}
}
}